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Michael Marc, Responsable de la PM de Mériel
Emerik Maillard, Policier Municipal
1) Depuis quand exercez-vous votre métier ? Et depuis quand êtes-vous à Mériel ?
M. Marc : cela fait 11 ans que je travaille pour la Police Municipale. Auparavant je travaillais en gendarmerie. Cela fait en tout 15 ans que je suis dans la sécurité publique. Et je suis arrivé en novembre 2020 à la Police Municipale de Mériel.
E. Maillard : Ça fait 12 ans que je travaille dans la Police Municipale. Et avant, pendant 3 ans j’ai travaillé en tant qu’agent de surveillance voie publique (ASVP). Je suis arrivée à la Police Municipale de Mériel en mars 2021.
2) Pouvez-vous définir votre métier ?
M. Marc et M. Maillard : C’est vaste. C’est un métier qui a beaucoup évolué. La Police Municipale, c’est une des plus vieilles polices de France. Elle a perdu de son aura avec la création de la Police Nationale, après la 2è Guerre Mondiale. La plupart des polices municipales ont été étatisées.
A partir des années 80, des maires ont recréé des polices municipales. Avec la loi de 1999, il y a eu une restructuration en profondeur des polices municipales, car c’est d’abord une police de proximité. Il y a eu une demande forte des maires, à cause de la restriction budgétaire pour la Police Nationale.
Avant, la police municipale avait uniquement une mission de proximité (stationnement, …). Aujourd’hui, elle peut intervenir sur n’importe quelle situation (stationnement, conflits de voisinage, violences familiales, violences conjugales, les stupéfiants, …)
La police municipale a un statut judiciaire adjoint : ça veut dire qu’elle n’a pas le pouvoir d’enquêter. Elle gère le quotidien, sans avoir à enquêter derrière. Elle appréhende puis remet le dossier aux autorités compétentes. Elle gère la petite et moyenne délinquance. Dans ses compétences, il y a : l’urbanisme, l’hygiène, la salubrité et la sécurité. C’est un panel large que la Police Nationale et la Gendarmerie n’ont pas, car à la base cela fait partie des pouvoirs du maire.
Au quotidien, la police municipale fait des patrouilles générales, surtout à but préventif, elle gère les stationnements, la mise en fourrière des véhicules, elle effectue des contrôles routiers, des contrôles de vitesse (l’année prochaine, l’achat d’un radar est prévu pour la police municipale de Mériel), et gère également les OTV (Opérations Tranquillité Vacances) qui est un service gratuit.
3) Qu’est-ce qui a poussé Butry et Mériel à s’associer dans un projet de Police Municipale pluricommunale ? Comment s’est passé cet accord ?
M. Marc et M. Maillard : Jérôme François, maire de Mériel, a axé sa campagne entre autres principalement sur la sécurité. Avant lui, la police Municipale ne comptait que deux policiers, dont un en formation, dans des locaux trop petits et des moyens peu importants. M. François a tout augmenté pour la police municipale. Aujourd’hui, il y a trois policiers, il y en aura un quatrième en septembre grâce à l’association avec Butry qui aura en charge le salaire de ce quatrième policier.
Une Police Municipale coûte cher. M. François a eu l’idée de faire participer Butry au salaire du quatrième policier. Mériel, elle, finance le reste.
L’accord s’est fait de manière très simple : M. François a appelé M. Noël qui a très vite accepté et fait voter l’accord en Conseil Municipal. Tout est encadré par des lois. Deux conventions ont été signées, une pluricommunale et une de coordination (qui encadre l’action de la Police Municipale, signée par les deux maires, le Préfet et le Procureur de la République).
4) Selon vous, en quoi c’est une bonne chose ?
M. Marc et M. Maillard : Ça va diversifier le métier et là où on va intervenir. On va pouvoir régler des problématiques qui durent depuis longtemps ; même les petites communes ont droit à la sécurité. Mutualiser est donc plus motivant, car il y a plus de travail.
Une des difficultés, c’est le recrutement. Rien que pour le Val d’Oise il y a 30 annonces de recrutement. Il y a beaucoup de demandes des maires, mais les policiers municipaux sont une « denrée rare », donc plus chère. D’où l’intérêt, aussi, de mutualiser.
5) Comment cela va-t-il fonctionner à compter du 1er septembre 2021 ?
M. Marc et M. Maillard : Le poste de police va déménager fin septembre, place Lechauguette à Mériel, à côté de la Poste. Un agent d’accueil va être recruté. Les Mériellois ET les Butryots y seront accueillis du lundi au vendredi, de 8h à 17h. Ce sont les horaires administratifs.
La police municipale, elle, fait ses patrouilles (deux véhicules). Les horaires de patrouilles pourront être en décalé, ce qui veut dire que parfois, elle pourra patrouiller tard le soir, de manière aléatoire.
En journée, appelez en priorité la police municipale car elle ne gère que deux communes (contrairement à la gendarmerie qui intervient sur un territoire plus vaste) et peut être plus facilement présente.
Après 17h, appelez d’abord la police municipale (les appels peuvent être transférer sur nos téléphones). Si vous n’avez aucune réponse, alors appelez la gendarmerie.
Attention, la police municipale ne prend pas les plaintes. Pour cela il faut appeler la gendarmerie qui est habilitée à le faire.
Numéro d’accueil téléphonique à partir du 1er septembre 2021 : 01 – 34 – 48 – 24 - 16
6) Quel est l’avantage d’avoir une police municipale en plus de la gendarmerie ?
M. Marc et M. Maillard : Comme nous l’avons dit, la police municipale ne gère que deux communes. Il y aura donc plus de présence policière.
Il va donc falloir respecter les règles. On rappelle que pour la vie en communauté le respect des règles est important.
Mais on ne va pas tout de suite verbaliser ! On va passer par une phase préventive, une phase d’information.
7) Comment la Police Municipale va-t-elle se partager entre Mériel et Butry ?
M. Marc et M. Maillard : Administrativement, la répartition tiendra compte du ratio population et participation finacière de chaque commune. Donc 70% du temps sera normalement consacré à Mériel et 30 % à Butry. Bien sûr, la Police Municipale ne va pas passer son temps à chronométrer ! Elle va patrouiller comme si ce n’était qu’une seule et même commune. Si besoin, elle interviendra quand même dans Butry, même après les 30% !
8) Pour nos écoliers, que pourriez-vous/ voudriez-vous faire, dans le cadre de la prévention ?
M. Marc et M. Maillard : Une fois installés (c’est-à-dire dès que nous aurons nos nouveaux locaux et que l’équipe sera au complet (4 policiers) nous aurons, bien sûr, des projets d’intervention en milieu scolaire. Chaque agent sera responsable d’un pôle (un sera en contact avec les écoles, un autre avec les commerces, par exemple) et sera en charge de monter des projets.
Nous aimerions intervenir sur le cyberharcellement (fin de primaire et collège) et le permis piéton (pour les CE2). Mais ce n’est qu’à l’état de projet pour l’instant !
En parallèle, la Police Municipale sera régulièrement devant les écoles.
9) Quels conseils donner aux jeunes qui aimeraient devenir policier municipal ?
M. Marc et M. Maillard :
1) Se tenir à carreaux durant son enfance et son adolescence, car notre casier judiciaire doit rester vide.
2) C’est un concours qu’il faut passer pour devenir policier municipal. Il faut donc avoir une bonne connaissance des institutions publiques et d’une mairie.
3) C’est un métier d’avenir, en pleine évolution. Il n’y a jamais de chômage. Donc n’hésitez pas ! C’est un métier très diversifié et passionnant. On nous appelle « LES » polices municipales, car en fonction des communes, les axes d’intervention sont différents. Les champs de compétences sont très larges, on peut même se spécialiser. Il y a des spécialisations brigades équestres, brigades moto, brigades fluviales, brigades canines, brigades VTT, …
4) Il faut être impartial, juste, empathique et avoir un bon relationnel.
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